

La ritournelle est toujours la même. Lorsqu’une personne est victime de violences conjugales, de harcèlement sexuel, de viol, d’agression sexuelle, les réactions de son entourage se ressemblent. Si elle n’a pas porté plainte, on lui demande: « Pourquoi n’as-tu pas quitté le conjoint violent? Pourquoi n’as-tu rien dit pendant des mois ou des années ? Pourquoi n’as-tu pas porté plainte ? ». Si elle a quitté le domicile conjugal et/ou dénoncé son agresseur, on lui reproche souvent d’avoir attendu pour agir. Pis, parfois elle est aussi accusée de manipulation, de mensonges, de diffamation. Que les agresseurs soient célèbres ou pas, ce processus s’enclenche irrémédiablement. Mais, les scandales mettant en cause des personnalités publiques en disent long sur le sort des victimes et l’impunité de certains agresseurs. Lire la suite
Cette semaine, deux événements, la fresque jugée sexiste du CHU de Clermont-Ferrand et la disparition de jeunes femmes dénudées du Sun (pour seulement une journée), ont été accueillis de la part de certains journalistes avec la même remarque : « C’est une victoire des féministes ». Pourquoi la victoire des féministes n’est pas celle de tout le monde ? Décryptage.