

La ritournelle est toujours la même. Lorsqu’une personne est victime de violences conjugales, de harcèlement sexuel, de viol, d’agression sexuelle, les réactions de son entourage se ressemblent. Si elle n’a pas porté plainte, on lui demande: « Pourquoi n’as-tu pas quitté le conjoint violent? Pourquoi n’as-tu rien dit pendant des mois ou des années ? Pourquoi n’as-tu pas porté plainte ? ». Si elle a quitté le domicile conjugal et/ou dénoncé son agresseur, on lui reproche souvent d’avoir attendu pour agir. Pis, parfois elle est aussi accusée de manipulation, de mensonges, de diffamation. Que les agresseurs soient célèbres ou pas, ce processus s’enclenche irrémédiablement. Mais, les scandales mettant en cause des personnalités publiques en disent long sur le sort des victimes et l’impunité de certains agresseurs. Lire la suite
La recette semble simple. Homme ou femme, jeune ou vieux, l’ennemi des droits des femmes a toujours la même rhétorique: un discours ultra-conservateur, homophobe et misogyne. C’est peut-être ce qui fascine les médias. Ce dernier accuse les féministes de tous les maux. Soit il estime qu’il n’y a pas d’inégalités entre femmes et hommes. Soit, il considère que l’inégalité est le meilleur système. Les Martiennes ont décidé de décrypter ses arguments, souvent insidieux et subtils, mais qui n’ont qu’une ambition assumée: décrédibiliser et combattre les avancées en faveur de l’égalité.