Je ne reviendrai pas dans ce post sur le fait que c’est l’été et qu’en ce moment traverser la rue est particulièrement pénible quand on est une femme et qu’on a le malheur d’avoir les épaules et les jambes nues. Les « ravissantes » et autres « charmantes » fleurissent sur notre chemin à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Le féminisme pour les nuls
11 DécAprès Carla Bruni, c’est au tour de Maïwenn, et ça commence à faire beaucoup en deux semaines. Cette fois, c’est l’ actrice et réalisatrice qui prend le féminisme pour cible. Dans une interview donnée au magazine Glamour de janvier 2013, elle répond à la question: « Le féminisme ça vous parle? » Sa réponse est pour le moins inattendue puisque cette dernière explique: « Non, ça a même plutôt tendance à m’irriter. Je n’aime pas les extrêmes donc pas plus les féministes que les misogynes. Mais je suis vraiment concernée par la condition féminine. Si je sens des femmes atteintes dans leur dignité, je m’énerve ». Pour résumer, Maïwenn confond misandrie et féminisme. Et elle assimile machisme et féminisme comme si ces deux phénomènes étaient comparables. Pourtant, ils n’ont rien à voir. Nous l’avions expliqué dans notre post Attention, je ne suis pas féministe et il apparaît nécessaire de le compléter aujourd’hui. Car ce n’est un scoop pour personne, le féminisme a toujours mauvaise presse. Voici donc un florilège de préjugés à déconstruire:
Ségo contre les machos
18 JuinSale période pour Ségolène Royal. Un mois après avoir applaudi la victoire de son ex-compagnon là où elle-même avait échoué en 2007, la voilà à nouveau battue aux législatives, devant renoncer à son ambition de présider l’Assemblée nationale. Si, dans sa déroute, elle n’a cessé de dénoncer une manœuvre de la droite, elle n’a pas non plus hésité à fustiger la misogynie régnant dans le monde politique, y compris dans son propre parti. Royal victime des machos ?