

Comme ça, sur le principe, cela devrait nous réjouir : des listes intitulées « Féministes pour une Europe Solidaire » seront présentes aux élections européennes. Elles défendent comme leur nom l’indique des idées féministes. Et ces listes sont, qui plus est, soutenues par des personnalités de premier plan comme l’historienne Michelle Perrot ou encore l’anthropologue Françoise Héritier. Leur leader n’est autre que Caroline de Haas, qui vient de quitter le Parti Socialiste,une figure médiatique engagée et co-fondatrice d’Osez-le-féminisme. Conseillère de la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, jusqu’à l’année dernière, celle-ci sera tête de liste en Île-de-France. Le problème ? Cette politisation d’une aspiration pour l’égalité risque de segmenter un peu plus le féminisme, déjà peu audible.
Chaque jour (ou presque), une martienne vous envoie ses liens préférés. Anodins, engagés, révoltants, les articles sont choisis avec soin, essentiellement en français, mais parfois en anglais ou en espagnol…
Les Martiennes souhaitent la bienvenue… aux Terriennes !
C’est le nom du nouveau portail de TV5 Monde, consacré à la condition des femmes dans le monde. Pas de doute qu’il y aura de quoi dire. Le site est interactif et très complet, avec entre autres des reportages, interviews et textes fondateurs du féminisme. A explorer ici.
La domination masculine depuis la Préhistoire
Pour comprendre les inégalités d’aujourd’hui, rien ne vaut un petit retour en arrière, et pourquoi pas jusqu’à l’homme de Neandertal. C’est ce que nous proposent quatre pointures des sciences humaines, réunies pour la rédaction de La Plus Belle Histoire des Femmes. Interview croisée des auteurs Michelle Perrot, Françoise Héritier, Nicole Bacharan et Sylviane Agacinski, à lire ici.
Les Italiennes en ont assez
Le 13 février dernier, 1,5 million de personnes ont manifesté en Italie pour « le respect et la dignité« des femmes. La mise en cause de Silvio Berlusconi, accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec une mineure, la désormais célèbre Ruby, avait mis le feu aux poudres. Dans le Figaro madame, la réalisatrice Cristina Comencini explique son indignation et sa frustration. « L’Italie est un pays qui n’est pas fait pour les femmes. Il n’est pas moderne, alors même que beaucoup d’Italiennes sont très cultivées et ont confiance en elles. Comme elles sont formées à la liberté, elles souffrent d’autant plus d’un grand sentiment de frustration », explique-t-elle notamment. A lire dans son intégralité.