

Aux Etats-Unis, Oprah Winfrey, ex grande prêtresse de la télévision américaine a prononcé un discours, qui restera dans les mémoires aux Golden Globes. Cette femme d’affaires ultra populaire, récompensée du prestigieux Cecil B. DeMille Award, a rendu hommage à toutes les femmes et à tous les hommes, qui se sont élevé.e.s contre les violences sexuelles, le harcèlement, la domination d’hommes puissants, sûrs de leur privilège, de leur droit et de leur légitimité. Deux jours plus tard en France, une tribune publiée dans Le Monde a fait écho à ce grand discours, en prenant le total contre-pied. Un argumentaire peu original, qui vise à stigmatiser un « féminisme » qui veut pourtant en finir avec les violences. Cela fait froid dans le dos. Lire la suite
Il n’y a rien à dire, c’est un coup de maître de la part des ennemis de l’égalité femmes/hommes. Ces derniers ont réussi à populariser une théorie, ce qu’ils appellent « la théorie du genre », que personne ne connaît ou ne comprend pour la bonne raison qu’elle n’existe pas. Elle n’a ni définition, ni auteur, ni partisan, simplement des opposants qui manipulent un concept méconnu: le genre. Mieux encore, les ennemis de l’égalité sont parvenus à mettre cette théorie dans la bouche du Pape François, en personne. Leur objectif ? A défaut d’argumenter, ils prefèrent effrayer pour empêcher de penser. Lire la suite
Nous lançons une série d’été sur des oeuvres féministes (ou pas) que nous vous aecommandons ou que nous vous déconseillons. À voir, revoir, ou à éviter. Cette semaine: un livre. Quelques mois après le décès de Benoîte Groult, intellectuelle, écrivaine, et grande figure française du féminisme, nous vous recommandons le roman graphique de Catel. Une bonne introduction avant de dévorer les romans et le magnifique pamphlet, malheureusement toujours d’actualité Ainsi soit-elle. Notre seconde recommandation est un long-métrage sur l’enfer des prostituées au Maroc. Son réalisateur Nabil Ayouch raconte la vie quotidienne de prostituées de luxe.
Nous lançons une série d’été sur des oeuvres féministes (ou pas) que nous vous recommandons ou nous vous déconseillons. A voir, revoir, ou à éviter. Cette semaine: deux films incarnent la liberté, en un mot les luttes féministes pour l’égalité. Le troisième est un concentré de clichés sexistes, malgré une dizaine de rôles principaux féminins et une réalisatrice.
« Game of Thrones a-t-il résolu son problème avec les femmes ? » s’est demandé il y a quelques semaines le magazine américain Vulture. Cette question n’est pas anodine. Il y a trois ans, nous nous sommes déjà interrogées sur le féminisme et le sexisme de cette série médiévale. En dépit de la présence de personnages principaux féminins forts, le constat était sans appel. Toutes les héroïnes étaient violées ou violentées. Surtout, elle se définissaient et étaient définies d’abord comme « des mères », des amoureuses, ou les deux. Assiste-t-on au retour en force d’une série ENFIN féministe ? Pas sûr. [Attention spoilers] Lire la suite
Le décès de Benoîte Groult, à l’âge de 96 ans marque la disparition d’une figure tutélaire du féminisme du XXe siècle. C’est, entre autres, à la lecture de ses ouvrages que notre féminisme s’est construit, s’est nourri, s’est enrichi. Ainsi soit-elle, Le féminisme au masculin ou encore Les trois quarts du temps font partie de ses livre marquants. Ils abordent la liberté des femmes et les violences qu’elles ont subies particulièrement après-guerre. Pour lire, découvrir, ou relire cette grande dame du féminisme et de la littérature, nous avons sélectionné quelques articles et interviews:
Beyoncé, Taylor Swift ou Lena Dunham ou encore Emma Watson ne cachent pas leur féminisme. Mieux, elles le revendiquent. Pourtant, le mot est toujours tabou, notamment pour certaines actrices françaises. Heureusement, d’autres s’engagent pour l’égalité femmes/hommes. Nous vous proposons une série, cet été, avec des personnalités féministes et fières de l’être. Cinquième partie cette semaine.
C’est la controverse de cette fin de mois de juillet dans la blogosphère féministe. Les propos de Lou Douillon, interviewée par le quotidien espagnol El Pais et repris par Voici, suscitent des critiques, voire même l’indignation. Pourquoi ? Car l’actrice et chanteuse prend position sur le féminisme supposé de Jane Birkin et de Françoise Hardy et remet en cause le féminisme affiché de Beyoncé et Nicki Minaj. Pourtant, certaines réactions « scandalisées » nous surprennent. Voilà pourquoi. Lire la suite